Sélection d’interventions media en 2019
1 février, 2019, 01:27
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Journal du dimanche : Au Soudan, les femmes en tête de cortège
https://mail.google.com/mail/u/0/#sent/KtbxLzflgVJXtJkshBvqkrWfSzkNWfJmSq?projector=1&messagePartId=0.1
18/02/2019 : https://www.liberation.fr/planete/2019/02/18/turquie-vers-l-afrique-et-au-dela_1710136
31/01/2019 : RFI Soudan http://www.rfi.fr/emission/20190131-soudan-avoir-tentative-sauver-regime-ecartant-president
23/01/2019 : KTO Yémen http://backend.ktotv.com/video/00254793/ymen-terrain-de-guerre-des-puissances-rgional
21/01/2019 Quotidien La Croix https://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Le-mouvement-contestation-faiblit-pas-Soudan-2019-01-21-1200996869
11/01/19 : Le Monde Afrique https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/01/11/soudan-omar-al-bachir-s-accroche-au-pouvoir-car-c-est-son-assurance-vie_5407667_3212.html
Un choix d’interventions média en 2018 :
5 septembre, 2018, 00:05
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14 octobre 2018 : https://www.france24.com/fr/20181014-erythree-ethiopie-reconciliation-paix-nouvel-exode-refugies-camp-frontieres
4 octobre 2018 : RFI, émission Décryptage, Soudan du Sud : la guerre la plus meurtrière du monde ; http://www.rfi.fr/emission/20181004-soudan-sud-guerre-cours-plus-meurtriere-monde
20 septembre 2018 : France -Culture, émission Enjeux internationaux, Soudan du Sud : la paix en vue ?
https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/soudan-du-sud-nouvel-accord-de-paix-signe-sous-la-pression
12 aout 2018, RFI, émission Géopolitique par Chantal Lorho, avec Hala Kodmani et nabil Ennasri : Un an après l’accession au pouvoir de Mohamed ben Salman en Arabie Saoudite :
www.rfi.fr/emission/20180812-arabie-saoudite-bilan-salman-qatar-canada-hariri-femmes
Juillet 2018 : Africa n°1, émission Le grand débat, avec Mohamed Nagi et Michel Raimbaud, sur les perspectives de paix au Soudan du Sud
Juillet 2018 : TV 5 Monde, émission Info Afrique : https://information.tv5monde.com/afrique/l-erythree-beaucoup-gagner-d-un-rapprochement-avec-l-ethiopie-247629
12 mai 2018 : RFI, invité Afrique :http://www.rfi.fr/emission/20180512-soudan-sud-situation-humanitaire-est-catastrophique
6 avril 2018 : Emission Africa, sur RFI en langue anglaise : New port projects in Red Sea corridor for Sudan, Somaliland as Arab backers jostle for position :
http://en.rfi.fr/africa/20180406-new-port-projects-red-sea-corridor-sudan-somaliland-arab-backers-jostle-position
7 février2018 : France Culture, émission Culture Monde : Les monarchies modernes : De Qabous à Ibn Salmane, les défi de la succession
https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-mercredi-07-fevrier-2018
20 janvier 2018 : RFI, Invité Afrique : Le Soudan manque de ressources »
http://www.rfi.fr/emission/20180120-marc-lavergne-soudan-manque-ressources
La mer Rouge peut-elle s’embraser ?
31 août, 2018, 10:52
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Un article de Marc Lavergne paru dans le Grand Dossier n°46 de la revue Diplomatie ( août-septembre 2018) , consacré aux « Mers et océans. géopolitique et géostratégie » :
Sommaire : https://mail.google.com/mail/u/0/#search/mer+Rouge/FMfcgxvxBjfPffgFzccFgmqzgkWfqBzk? projector=1&messagePartId=0.2
Article : https://mail.google.com/mail/u/0/#search/mer+Rouge/FMfcgxvxBjfPffgFzccFgmqzgkWfqBzk?projector=1&messagePartId=0.1
Grandes manoeuvres autour de la mer Rouge
23 mai, 2018, 17:23
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Jeu d’échecs sur la mer Rouge
28 mars, 2018, 10:10
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Marc Lavergne ce mercredi 28 mars sur RFI en anglais : Le Qatar et le Soudan montent en gamme dans leur vieille alliance contre l’Arabie Saoudite, qui devient un ménage à trois avec la Turquie, autour de la cité portuaire historique de Suakin.
Il s’agissait naguère de prendre en tenailles l’Arabie saoudite, à l’époque (1992) où Ben Laden avait installé Al-Qaida à Tokar, dans le delta du Gash, et où Al-Jézira lançait sa révolution médiatique (1996) contre la forteresse saoudienne. En 2006 encore, lorsque j’intervenais à l’ONU au nom du groupe d’experts du Conseil de sécurité pour le Darfour, c’est le délégué du Qatar, à l’époque membre non-permanent, qui défendait avec virulence – et compétence – le dossier soudanais, dont les diplomates l’attendaient à la porte.
On rejoue donc la partie, avec la concession de Suakin à la Turquie et au Qatar. Mais la donne a changé : la mer Rouge devient un enjeu régional et global, avec d’abord les projets de Sissi sur le canal de Suez, puis de l’Arabie saoudite avec le projet Vision 2030 au Nord, et en dernière date le projet égypto-saoudien à l’entrée du golfe d’Aqaba, qui intègre Israël et la Jordanie dans une alliance contre toutes les « forces du mal » : le Hamas le Hezbollah et l’Iran et leurs supporters susnommés.
Pour le Qatar, il s’agit de rendre la monnaie de sa pièce à l’Arabie et à ses alliés en développant une stratégie offensive, aux portes de La Mecque qui plus est; pour la Turquie, de chausser les bottes de l’empire ottoman de la mer Rouge à l’océan Indien et jusqu’en Afrique du Sud, comme l’avait fait avec succès le mouvement de Fethullah Gülen. Rappelons que le port oublié de Suakin sous contrôle ottoman fut pendant des siècles et jusqu’à la fondation de Port-Soudan par les Britanniques en 1905, le port d’embarquement des pèlerins de toute l’Afrique sahélienne vers Jeddah, et que l’idée qu’il puisse devenir une porte d’entrée de la Turquie sur le continent africain a une certaine résonance de part et d’autre.
Le Yémen garde sa place, confuse, dans ces stratégies, car personne ne sait comment se dénouera l’écheveau…Mais le soutien opportuniste du Soudan à l’ alliance saoudo-émirienne paraît comme ce qu’il était : de la poudre aux yeux, un appeasement nécessaire mais temporaire. Quant à la relation égypto-soudanaise, elle devient carrément exécrable.
La France et ceux qui, comme elle, ont cru pouvoir ménager la chèvre et le chou, Arabie, Emirats et Qatar d’un côté, Egypte et Soudan de l’autre, selon la bonne vieille formule que toutes les dictatures sont bonnes à prendre, et en tous cas meilleures que les démocraties, pour le business et les ventes d’armes, risquent de se trouver « embarrassées ». Tant pis pour elles, de toutes façons elles ne pèsent plus dans ce « Grand jeu » qui leur échappe.
https://www.dailysabah.com/africa/2018/03/26/sudan-qatar-ink-4-billion-deal-to-develop-suakin-seaportMarc
RFI Appels sur l’actualité
Deux réponses de Marc Lavergne à des auditeurs de Côte d’ivoire ces jours-ci :
28 février : Egypte/Ethiopie : le barrage de la colère : en bref, l’Egypte ne peut pas s’opposer à la construction de ce barrage, déjà bien entamée, et ne peut qu’espérer obtenir un étalement de la mise en eau de quelques années. Mais ce barrage ne réduira pas son alimentation en eau, puisque l’objectif premier sera la production hydroélectrique. A plus long terme, mais personne ne l’évoque à voix haute, il est certain que l’Ethiopie se servira de ce barrage pour développer des projets hydro agricoles sur les basses terres frontalières du Soudan. En avril 2010, j’avais rendu visite aux ingénieurs éthiopiens, soudanais et égyptiens qui travaillaient ensemble sur les projets d’aménagement du Nil Bleu dans leurs bureaux d’Addis Abeba, alors que la tension montait déjà à la perspective de la construction de ce barrage dit à l’époque du Millénaire.
Il n’y a cependant aucun risque de voir les tensions déboucher sur un conflit armé : les deux pays n’ont pas de frontière commune, l’Egypte ne manque pas d’eau, elle a plutôt un excédent depuis la construction du haut barrage d’Assouan, et elle en gaspille la plus grande partie, en usages urbains, en surirrigation et en tentatives de colonisation de terres désertiques. Mais la population égyptienne est aujourd’hui en majorité urbaine, l’extension des surfaces urbanisées réduit la surface agricole disponible, et gêne le fonctionnement des systèmes d’irrigation et de drainage. L’Egypte survit grâce à quatre rentes : le tourisme, les envois des émigrés, les hydrocarbures et le canal de Suez. Ces rentes ont en baisse tendancielle, car mal gérées ou victimes de l’incurie et de l’incompétence des gouvernements successifs ; donc l’Egypte vit de la charité internationale, motivée par la crainte de la voir basculer dans le chaos.
Le conflit avec l’Ethiopie provient donc bien plus d’un sentiment égyptien d’humiliation face au changement de rapport de force avec ses voisins d’amont, qui s’inscrit dans un sentiment plus général d’impuissance et de déclin. Sentiment de frustration face à la montée en puissance économique de l’Ethiopie, crainte de voir celle-ci la concurrencer dans le cœur des Américains, bien installés désormais à Djibouti, comme gardienne de la région ? Crainte de voir celle-ci s’allier avec le Soudan hostile et de voir un front africain des riverains du Nil contrarier ses rêves d’hégémonie ? Il est loin le temps où le pape copte d’Alexandrie nommait, jusqu’aux années 70, l’abuna et le haut clergé éthiopien…L’Egypte espère désormais son salut de l’alliance stratégique avec Israël et avec les monarchies du Golfe contre l’Iran, dans laquelle elle joue les utilités en entretenant l’illusion d’une armée puissante. Cela transparaît même dans l’aménagement de son territoire, où la vallée au sud du Caire est abandonnée à elle-même, à l’exception de quelques sites touristiques, tandis que tous les projets de développement sont centrés sur les rivages désertiques et le canal de Suez.
La situation au Soudan du Sud, dans l’émission Eglises du monde, avec Marc Lavergne, chaîne KTO, le 7 mars 2018
Un 26 minutes de rappel des fondamentaux du conflit qui déchire le Soudan du Sud depuis décembre 2013, et de la responsabilité des acteurs locaux, mais aussi de la communauté internationale…
http://www.ktotv.com/emissions/eclairages/debats-et-actualite/eglises-du-monde
Sur le même sujet, voir le film prémonitoire « Nous venons en amis », de Hubert Sauper, 29è prix de la paix 2014 (64è Berlinale Special), Prix du meilleur documentaire , Festival international de Vienne, Prix spécial du jury 2014 Sundance World Cinema Documentary 2014, DVD Le pacte/Blaq out, avec un supplément « Rencontre avec Marc Lavergne ».
Lire également de Marc Lavergne :
2016 : « La division du Soudan ou l’échec de la paix américaine », in « Les conflits dans le monde. Approche géopolitique », 2ème éd., B. Giblin dir., Armand Colin, Coll.U, chap. 15, pages 221-232 ;
INTERVIEW Au Soudan du Sud, «la paix va être une paix de combattants»
Par Célian Macé(http://www.liberation.fr/auteur/6841-celian-mace) — 2 mai 2016 à 19:11
2013 : La partition du Soudan : fin de partie ou incident de parcours ? in Partition et répartition des espaces. Actualité de l’Afrique Soudan – Corne de l’Afrique“, Aquilon, Revue des internationalistes, n°9, pages 34-41;
2012 : Les Soudans après la sécession du Sud : des lendemains qui déchantent, Questions internationales n°58, La Documentation française, pages 103-111 ;
2012 : « La partition du Soudan : succès, échec ou fatalité ? » et « Le repli ethnique au service du pouvoir », Le magazine de l’Afrique, n° 28, IC Publications, octobre 2012, p.30-36 ;
2011 : « Soudan du Sud, chronique d’une indépendance annoncée », le Monde diplomatique, février 2011
2003 : (avec Fabrice Weissman) « Soudan : à qui profite l’aide humanitaire ? », A l’ombre des guerres justes. L’ordre international cannibale et l’action humanitaire, (F. Weissman dir.), Flammarion, coll. Populations en danger, pages 145-167 ; (versions anglaise et arabe)
1999 : « Sud-Soudan : guerre tribale, Jihad islamique ou genèse de la Nation ? », in La Nation et le territoire. Le territoire, lien ou frontière ?, Joël Bonnemaison, Luc Cambrézy et Laurence Quinty-Bourgeois (dir.) , L’Harmattan, Coll. Géographie et culture, t. 2, pages 51 à 60 ;
1999 : « De la cuvette du Haut-Nil aux faubourgs de Khartoum : les déplacés du Sud-Soudan », in Déplacés et réfugiés, la mobilité sous la contrainte, Véronique Lassailly-Jacob, Jean-Yves Marchal et André Quesnel (dir.), Editions de l’IRD, Paris , pages 109 à 136 ;
L’abandon de la population du Darfour, une nouvelle infâmie de l’ONU ?
Et une nouvelle stupidité de l’Europe ? ou l’inverse ? A mettre en relation avec la récente visite de Le Drian, ministre de l’Afrique, à Khartoum, pour demander l’aide de Béchir pour empêcher les migrants de venir nous embêter. Contre quoi ? Mystère…
Un autre Breton, Charles Josselin, ministre de la Coopération – c’est à dire de la prédation de l’Afrique et du détournement des fonds publics français par des entreprises françaises en mal de contrats faciles -, me déclarait il y a une vingtaine d’années en aparté, après une émission sur le jihad dans les monts Nouba : « Ces Soudanais sont musulmans à 70 %, ils ont bien le droit d’avoir un gouvernement musulman ! ». Béchir et Tourabi à l’époque abritaient Ben Laden et tout l’appareil d’Al Qaida, Pasqua dealait Carlos avec les services du régime qui allaient tenter, l’année suivante, d’assassiner Moubarak…
Aujourd’hui on compte sur les mêmes pour sauver la Françafrique, avec toutes nos colonies du Tchad au Mali, bien mal en point avec nos Bat d’Af’ qui campent sur place depuis plus d’un siècle, face à des voyous des sables armés par Khartoum… Trop malins, les Français !
Pour en revenir aux Bretons, anciens colonisés de l’intérieur, je me demande s’il n’y aurait pas un intérêt à relancer la recherche anthropologique sur la dimension tribale de notre engagement africain, de Bolloré à Le Foll et j’en passe… Mais on est là, bien entendu, très loin de Calais, où s’échouent les rescapés de notre aide au développement.
http://www.rfi.fr/emission/20171111-lavergne-cnrs-deplaces-darfour-renvoyer-condamner-mort
Attentat de Mogadiscio
Quelques interventions de Marc Lavergne dans les media :
Deutsche Welle
http://www.dw.com/fr/les-shebab-toujours-actifs-en-somalie/a-40975761
RTS
https://www.rts.ch/info/monde/9000555-le-bilan-du-double-attentat-a-mogadiscio-s-alourdit-a-pres-de-280-morts.html
France culture
https://www.franceculture.fr/geopolitique/le-carnage-de-mogadiscio-est-la-preuve-que-la-stabilisation-de-la-somalie-depuis-le-debut-des-annees-2000-echoue
RMC
20171016_bourdin_2.mp3
Al-Shabab in Somalia : The Resilience of Al-Qaeda’s East African Affiliate
Une excellente recension et mise en perspective de la réalité des Shahab en Somalie. Un éclairage très bien informé sur leur capacité à tenir le terrain et à utiliser les faiblesses de l’adversaire, et à résister aux tentatives de scission interne.
Auteur : Christopher Anzalone, McGill University, Institute of Islamic studies
https://www.academia.edu/34787413/Al-Shabab_in_Somalia_The_Resilience_of_Al-Qaeda_s_East_African_Affiliate?auto=bookmark&campaign=weekly_digest