Attentat de Mogadiscio
Quelques interventions de Marc Lavergne dans les media :
Deutsche Welle
http://www.dw.com/fr/les-shebab-toujours-actifs-en-somalie/a-40975761
RTS
https://www.rts.ch/info/monde/9000555-le-bilan-du-double-attentat-a-mogadiscio-s-alourdit-a-pres-de-280-morts.html
France culture
https://www.franceculture.fr/geopolitique/le-carnage-de-mogadiscio-est-la-preuve-que-la-stabilisation-de-la-somalie-depuis-le-debut-des-annees-2000-echoue
RMC
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Al-Shabab in Somalia : The Resilience of Al-Qaeda’s East African Affiliate
Une excellente recension et mise en perspective de la réalité des Shahab en Somalie. Un éclairage très bien informé sur leur capacité à tenir le terrain et à utiliser les faiblesses de l’adversaire, et à résister aux tentatives de scission interne.
Auteur : Christopher Anzalone, McGill University, Institute of Islamic studies
https://www.academia.edu/34787413/Al-Shabab_in_Somalia_The_Resilience_of_Al-Qaeda_s_East_African_Affiliate?auto=bookmark&campaign=weekly_digest
Au sultanat d’Oman, de nouveaux défis pour une fin de règne
Dans la livraison de juillet-août de la revue « Diplomatie » n°87, un article de Marc Lavergne sur la situation et les perspectives du sultanat d’Oman, pour le 20ème anniversaire de son premier voyage dans ce pays et entre deux visites en mars et en juillet 2017 :
Mascate jouit depuis des décennies d’une réputation enviable, celle d’un pays discret et stable, bénéficiant d’une relative aisance, sous la férule bienveillante d’un despote éclairé : un profil rare dans cette région du monde. Mais à l’image de son souverain affaibli par l’âge et la maladie, cet îlot de paix voit son équilibre mis à l’épreuve, à la fois par l’émergence de difficultés économiques et par les conflits régionaux.
https://www.dropbox.com/s/bewd77wka72jrik/%E2%80%A2D87_Lavergne.pdf?dl=0
7 ème Congrès du Fatah, Ramallah, 28-30 novembre 2016

Ci-joint le lien vers les interventions des délégués étrangers…
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1307195506017107&id=132091353527534
Damiette, une ville prospère d’Egypte à l’heure de la mondialisation
23 novembre, 2016, 20:52
Classé dans :
CRISES ET CONFLITS MONDE ARABE,
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Économie,
Egypte/Actualité/Sissi/patrimoine,
Environnement,
Etudes urbaines Monde arabe,
GEOPOLITIQUE,
Mondialisation,
Moyen-Orient,
Société,
Vallée du Nil
Article paru dans le N°14 de la revue Egypte/Monde arabe du CEDEJ, novembre 2016, en accès libre
http://ema.revues.org/3626
Article complété de cartes et photos paru dans le n° 29 de la revue Cahiers d’EMAM, février 2017, en accès libre :
https://emam.revues.org/1390
« Aux racines du djihadisme africain », à paraître dans « Le magazine de l’Afrique », mars-avril 2016
Aux racines du djihadisme africain
Marc Lavergne
Les nomades sahariens au XXè siècle, des perdants de l’Histoire ?
L’hiver 1969… j’étais à Djanet, lointaine oasis aux confins de la Libye et du Niger, dans le bordj où les jeunes militaires de l’ALN avaient remplacé l’armée française. Ils étaient tous du nord, et découvraient comme moi le Sahara. A nos pieds s’étendait la palmeraie et plus loin dans l’oued, se déroulait une fantasia en l’honneur du nouvel aménokal des Kel Ajjer, qui venait de succéder à son père. Une foule bigarrée festoyait joyeusement entre les tentes des groupes venus de toute la région. Mais je compris bien vite que ces festivités n’étaient qu’un sursaut dans le déclin de cette société targuie naguère si glorieuse. Quelques jours plus tard, mon vieux guide Djebrine me racontait comment il avait pris part, jeune homme, à l’assassinat du Père de Foucault, dans cette fameuse expédition sénoussie jusqu’à l’Assekrem en 1916. Dans le vocabulaire d’aujourd’hui, un « acte terroriste contre un civil innocent », mais en même temps une action de résistance d’un groupe politico-religieux contre l’occupation étrangère, et plus précisément contre un agent de renseignement occupant une position stratégique, dans le contexte de la Première guerre mondiale, avec sans doute intervention d’agents turcs alliés de l’Allemagne…
Puis il y avait eu l’arrivée des Français, qui avaient émancipé les anciens esclaves, ces harratin de l’oasis envoyés à l’école tandis que les fils des maîtres continuaient de nomadiser au loin. Ils étaient devenus les rouages du pouvoir colonial, dont ils maîtrisaient la langue et les coutumes, portant le pantalon et la chemise blanche, et servaient maintenant l’Algérie indépendante.
Un dernier rezzou de Toubous venus du Niger avait encore dévasté l’oasis de Djanet quelques années plus tôt, en quête de dromadaires et de pillage…Mais les caravanes d’âniers qui prenaient la piste de Ghât, dans la Libye voisine, montraient l’apparition de nouveaux courants d’échanges, avec de nouveaux acteurs. De nouvelles frontières quadrillaient l’espace de vie nomade et la découverte du pétrole attirait les jeunes vers In Amenas, l’ancien Fort Flatters. (suite…)